OUSMANE

En 1986, à l'âge de 4 ans, Molley fuit la guerre civile au Liberia pour l'Allemagne. C'est là, à la fin des années 1990, qu'il découvre le hip-hop. À l'âge de 17 ans, il fait la première partie de Sido, K.I.Z., Kollegah et se produit à l'after-show de Kool Savas. Sa musique varie entre le rap politique, l'afrobeat et l'indie soul, défendant l'amour, la solidarité et le respect. Ce n'est pas seulement sur le plan musical que Molley prend clairement position contre le racisme, le sexisme, l'homophobie, la haine et la violence. Il est également un membre actif de l'initiative N-Wort Stoppen et coopère avec d'autres initiatives telles que Seebrücke, Wir sind Alle Mittendrin, Artists for Peace.En collaboration avec Phyllis Quartey et Joanna Peprah, il a dirigé le programme de courts métrages de la diaspora de cette année.

Joanna Peprah est porte-parole du groupe local Cologne et membre du conseil consultatif de l'Initiative Schwarze Menschen in Deutschland e. V. (ISD). Elle est cofondatrice de l'initiative “Stop the N-word”, qui a milité pour que Cologne, première ville d'Allemagne, interdise le mot "N" en 2020. Cet objectif a été atteint grâce à des manifestations, des rassemblements ainsi que des actions ciblées avec les médias sociaux organisés dans toute l'Allemagne sur le thème du racisme et du racisme envers les Noirs·es. Joanna Peprah est consultante et conférencière. En 2022, elle a été nommée pour participer au panel Expert:inside (Post)Colonial Heritage de Cologne et a organisé le premier marché pop-up organisé par des Noirs·es en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Phyllis Quartey, elle a 36 ans, est mère de famille, activiste, diplômée de la Black Empowerment Academy à Berlin, intervenante en éducation, ancienne étudiante en gestion industrielle sur les marchés mondiaux à l'École européenne des sciences appliquées de Brühl et poète. Elle aborde les thèmes de l'antiracisme, du colonialisme et de l'empowerment dans le cadre des initiatives «N-Wort Stoppen», «Decolonize-Wuppertal» et de différents ateliers. Il s'agit avant tout pour elle de permettre un examen critique de l'histoire du colonialisme et de ses conséquences jusqu'à aujourd'hui. Ses idoles sont, son père, May Ayim et Audre Lorde. En collaboration avec Joanna Peprah et Molley, elle a réalisé le programme de courts métrages Diaspora de cette édition.